Semaine "Lire en fête", organisée par "Le Choeur des mots" de Gleizé, du 19 au 21 octobre 2007, thème "La littérature et le vin".

Participation magistrale, le vendredi soir 19 octobre du Salon des Poètes de Lyon, avec un montage poétique sur "Le terroir", interprété par une sacrée belle bande de copains et d'acteurs.

Le pot de l'amitié était ensuite offert et clôturait cette sympathique soirée.

En cadeau, pour notre plaisir, un joli poème écrit par Laura...

Le beau mustang

Il galope sa crinière au vent   

Avec ses beaux reflets dorés éclatant   

Faisant de lui un beau mustang

Il trotte sur le sable chaud   

A mi-sabots dans l’eau 

Eclaboussé par les flots

Sous le soleil ardent 

Il rêve d’une belle jument 

Coiffée d’un beau diamant

Sous les éclairs

Son esprit se perd

Et laisse place à un cheval sans repères

Il découvre l’amitié

Croit que tous ses rêves seront exaucés

Mais en perd sa liberté

Il devient un animal musclé

Fini ses journées à se balader

Les hommes ont fait de lui un équidé dressé

Il se sent isolé

Mais il remporte tous les trophées

Un vrai champion est né

Le lendemain matin, vers 11 heures, au bistrot du coin, c'était Bernard MONINOT qui nous enchantait, en déclamant son poète préféré, Bernard DIMEY, un régal. 

Premier dimanche à la Macly, après-midi de retrouvailles, chansons et musique, montage photos et nostalgie sont au rendez-vous.

Un vibrant hommage a été rendu par le Salon des Poètes de Lyon, à notre ami Louis  PIGNOLET, décédé cette année, et quelques unes de ses belles poésies ont été lues sur la scène, devant un public chaleureux et amical.

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle et les souvenirs aussi...

Quelques photos...

L'accueil au Salon...

Le pianiste Frédéric LAMANTIA ... le trompettiste Jean-Louis GREVAUD ...et Fred notre danseur fétiche.

Hommage à Louis PIGNOLET...un moment plein d'émotion et d'affection...

             Marilou MENANT      

A bientôt mon ami             

A Louis PIGNOLET

Nous n’irons jamais plus vers l’étang cristallin,

Avec quelques amis, écrivains ou poètes,

Sous les arbres brillants où le ciel se reflète,

Quand nos pas s’accordaient sur le même chemin.

Les sous-bois s’enlaçaient dans un geste puissant

Pour former une voûte en tressant leur feuillage.

Tu nous lisais des vers qui venaient d’un autre âge,

Nous parlions de Rimbaud, de Charles d’Orléans.

Puis les mots d’un poème effeuillés  par le vent,

Nous contaient la douceur de ton âme secrète.
Andréa souriait : tu semblais un prophète,

Près de l’eau paresseuse aux reflets frémissants.

Nous ne reviendrons plus près des joncs nous asseoir,

Dans les bois mordorés quand l’automne est en fête.

Reste le vibrato de ton âme secrète,

Les stances de l’amour où repose l’espoir.

                                                                                                                                                                                                                                                                            

               Marie-France MORIAUX

                         

Retour aux sources

                                                                                                                                          

A Louis

                                                                                                                                          

Joie au surgissement de l'âme solitaire !

Par sa plume, primés, des poèmes touchants...

Sur la toile il peignait la vie à fleur des champs,

Les nymphes des forêts en hommage à la terre.

                                                                                                                                     

Hasard de la rencontre, osmose à l'infini,

L'âge ne compte plus et le verbe sonore

Rejaillit sur l'estrade où se mire l'aurore.

Ô céleste Printemps que l'hiver banni !

                                                                                                                                           

Les jours rétréciront, aux yeux nulle démence

Mais le regard se vide...assoiffé de savoir

Pourquoi l'eau se tarit au coeur du vieux lavoir...

Aux cimes de l'amour, l'accueille un ciel immense !

                

Toi qui viens                      A ma femme Yvonne

Toi, qui viens d’un pays de Loire

Au creux de ce val enchanté,

Où naquit un jour notre histoire,

Où fleurit toujours la beauté !

Je garde encore en ma mémoire,

Au sommeil de mon cœur, hanté

Par trop de malheurs, de déboires,

Ton premier sourire, un été.

Il me souvient de ta rencontre

Au soleil d’un nouveau printemps

Et de mon cœur qui battait contre

Le trésor de tes quarante ans !

Ce coin d’azur dans les nuages,

Par delà les rides du temps,

Par-delà tous les soirs d’orages,

Puisse-t-il demeurer longtemps !

Puisse- t-il, quand l’heure étincelle,

Sur nos doigts toujours enlacés

Laisser vibrer, flamme irréelle,

La chaleur d’un amour fidèle

Jusqu’à cette absence éternelle,

Sous la même nuit effacés !   

Louis PIGNOLET

Première réunion du Groupe d'Etude 2007/2008:

Ambiance sympathique et studieuse,       

sous la houlette de la Présidente du Salon, Maryse CARAYOL.

Le sort en est jeté, pour le vendredi 23 novembre,

il faudra demander inspiration à notre muse préférée.

En effet, les mots tirés du chapeau, par une main innocente sont les suivants :

MORT

DESIR

&

RAISON... DERAISON... DERISION

Par ailleurs Marilou nous propose de travailler sur

L'ODELETTE

avec un magnifique poème cité en référence, d'un Maître en la matière,

Pierre de RONSARD

et Jean-Paul sur

LA SIGLAISON

Présidente :

Maryse CORNET-CARAYOL

Tel = 04.74.62.95.99 et 06.73.52.59.03

Fax = 04.74.07.12.68

Courriel = carayol.cornet@wanadoo.fr

Vice- présidents :

Marcel MUTILLOD

Tel = 04.74.71.65.55 et 06.81.11.71.20

Courriel = Marcel.mutillod@wanadoo.fr

Alfred CARAYOL

Tel = 06.75.22.15.82

Courriel = Carayol.cornet@wanadoo.fr

Trésoriers :

Pierre PLATROZ

Tel = 04.78.43.50.80

Courriel = pierre.platroz@wanadoo.fr

Christian FERTE

Tel = 04.78.51.98.20

Secrétaire générale :

Jacqueline PAUT

Tel = 04.72.65.64.43

Courriel = jacqueline.paut@orange.fr

Responsable des concours :

Maguy BOULET

Tel = 04.72.82.94.12

Responsable publication :

Claude MORDA

Tel = 04.74.23.29.85 et 06.32.63.88.28

Courriel = claude.morda@orange.fr

Cette réunion a eu lieu le samedi 29 septembre 2007, au restaurant Part Dieu 5 rue de la Part Dieu 69003 Lyon.

Ambiance chaleureuse, sympathique et très studieuse.

Au programme,
bilan de l'année écoulée avec les rapporteurs des différentes commissions,
perspectives de la prochaine saison poétique,
qui s'annonce dès maintenant, pleine d'allant, et pleine de promesses....

Comme d'habitude,
un repas de gala,
cette fois-ci,
un mâchon très lyonnais....

Le raisin sucré de la bonne treille commence à faire son effet,
on raconte ses dernières vacances, ...on parle de ses projets, de sa famille,
on se confie,
on se raconte

Et pour terminer un bouquet final de chansons et de poèmes,
qui déclenchent les applaudissements de toute l'assistance...
avec une
adorable poétesse,
Annette MOUQUET,
éternellement jeune,
et si précieuse...

L' année dernière, nous nous étions tous retrouvés à Châtillon-sur-Chalaronne.

Cette année le point de rassemblement est Chazelles-sur-Lyon.

Un temps magnifique,
et pour les gourmands et les plus fins gourmets,
un superbe menu au programme,
culturel, gastronomique et poétique.

Venez, Fred nous invite,

nous allons maintenant visiter le Musée du Chapeau de Chazelles-sur-Lyon.

La lettre du Salon des Poètes de Lyon
Septembre 2007

Jean Paul raconte...


Les canotiers, les gibus, les capelines, les casquettes et autres bibis... tout le monde était bien affublé de son chapeau préféré sur le parking du Musée du Chapeau à Chazelles sur Lyon.
Quelques photos et hop voilà la trentaine des membres du Salon des poètes lyonnais qui
s'engouffre dans les ateliers de fabrication des chapeaux de feutre de l'ancienne usine de
Monsieur ECUYER transformée en musée.

Bon sang que ce fut stupéfiant et plein de plein de découverte la plongée dans cet univers que finalement le commun des mortels ne connaît pas.
C'est une histoire de lapins et de chapeau.
Pas celle du magicien, mais celle de l'ouvrier.
Tout part de la collecte des poils de lapin (c'est la matière première) mélangés puis souffiés à l'aide de plusieurs machines qui ressemblent à une baratte et à une batteuse d'autrefois.
Ce qui est merveilleux c'est que ces machines sont toujours en état de marche et sont "fières" de faire entendre leur doux bruit infernal comme celles qu'on retrouve au bastissage, au semoussage et au foulage avec l'humidité chaude de la vapeur en plus.
Le bastissage est une phase essentielle qui consiste à fabriquer une cloche: on envoie les poils de lapin dans une cage vitrée au fond de laquelle tourne lentement un cône métallique perforé d'une infinité de trous. Sous le cône se trouve la bouche d'un aspirateur puissant dont le soufIfe plaque les poils sur la paroi. Le bastissage est formé. L'ouvrier ouvre la porte et arrose d'eau très chaude le cône garni de poils en tirant sur une manette. Avec précaution il détache la cloche de poils ainsi fonnée et la transmet au semoussage. Les cônes ainsi formés sont tournés, retournés et vérifiés manuellement à l'aide de serviettes humidifiées par la vapeur d'eau puis des heures encore mécaniquement (le foulage).
Suivent les opérations de teintures et de façonnage.
Toute forme peut être donnée au feutre à condition de le chauffer à la vapeur d'eau dans une «mannite en cuivre ». On parle alors d'opérations d'étirage, de finition (feutre ras, feutre flamand imitation fourrure ou feutre taupé imitation velours) d'abattage des bords, d'appropriage et de bichonnage (nom qui fait rêver les âmes des poètes !).
Et enfin arrive la phase finale du garnissage: étiquettes, surpiqûres, doublures, accessoires (plumes, cuir, broches...) selon les modèles.

Après ce marathon technique, un autre long chemin attendait la troupe des poètes ébahis: celui du
musée proprement dit.
Les coiffures à travers les âges.
Superbes vitrines émaillées de multiples couleurs: comme un gigantesque livre d'Histoire, puis quelques grandes collections (NINA RICCI, HERMES...) toute la gamme des coiffes militaires et administratives... et plein d'authentiques chapeaux historiques: celui d'Antoine PINAY, de CHURCHILL, d'Edouard VII, de MITTERRAND, de Maurice CHEVALIER, des frères JACQUES consommateurs de 1200 chapeaux... de tata YOYO (Annie CORDY) et même la casquette de POULIDOR.

En bout de parcours chacun devant la glace pouvait essayer une foule de feutres de quoi se piquer au jeu de top modèle ! La visite prenait fin avec la reconstitution d'une boutique de modiste comme il en existait tant au siècle dernier.
Après quelques achats souvenirs auprès du jeune guide (et gérant !) bien sympathique qui eût le privilège d'être salué par un traditionnel "Tchik ka la boum à la violette" chacun prit la route pour le restaurant le "Rayon de soleil ".

Place au repas. .. un repas où chaque participant se vit remettre un stylo à l'effigie du Salon des poètes (quelle délicatesse pour des gens amoureux des mots couchés sur le papier !)... un repas
commencé par un petit kir et par le mot de Maryse CARAYOL, la Présidente... un fameux repas dont
le gâteau de foie et le canard rôti furent de succulentes vedettes! ... un repas où bien sûr on
parla beaucoup de chapeau, le chapeau à la main ou sur la tête: beaucoup de beaux textes annoncés par CLAUDE intronisé aboyeur de service... un repas chaleureux (il faisait vraiment chaud !) beaucoup d'écoute, d'applaudissements, de photographies... et une forte minute de silence dédiée au souvenir de Pierre LEPETITGALAND disparu récemment.

La remise des prix 2007 des «Mignardises}) à Marie-Claire MELCHIOR, à Jacqueline PAUT, à
Renée GROSSO et à Jeannine MUTILLOD clôtura en beauté cette journée et par là même cette saison poétique.

Chapeau à tous et à la rentrée.

Jean Paul GIRON

                                                                                                                                             

Clic

ci-dessous

http://www.museeduchapeau.com/

                                                                                                                                                                                                                                             

Au menu,
un kir précède le gâteau de foie,
qui précède le canard rôti,
qui précède les desserts...
et qui précède une farandole de poèmes...tous consacrés, en principe, à la vedette de cette superbe journée: LE CHAPEAU.

L'après-midi se poursuit,
par la remise des prix des Mignardises 2007,
et une chaleureuse et sympathique ovation pour les heureux lauréats,
Marie Claire MELCHIOR, Jacqueline PAUT, Renée GROSSO et Jeannine MUTILLOD,
pour leurs si belles mignardises...

Nous avons une minute de silence, pleine d'émotion, pour notre ami Pierre, qui de là-haut doit nous regarder et bien s'amuser...


Une vue de l'assistance dans la salle du restaurant...

Les Mignardises du Salon des Poètes de Lyon.

Les Mignardises seront des envolées
poétiques aux limites de l'éphémère, à savourer
avec ou sans modération...»

Concours d'édition de poésie et de nouvelle organisé
par le Salon des Poètes de Lyon pour ses adhérents, âgés de plus de 18 ans

Règlement :

Chaque personne adhérente de l'association, pour l'année en cours, peut concourir en envoyant :
1)un ensemble de poèmes quelque soit la forme, très courts et liés entre eux par une idée générale, un thème, un mot ou une pensée à la libre inspiration de l'auteur.
2) une ou plusieurs nouvelles courtes avec de préférence un thème commun.
Les manuscrits seront appréciés par un jury indépendant de l'association, sous la neutre responsabilité de la Présidente du Salon des Poètes de Lyon.
Le concours de poésie permettra de nommer trois poètes, qui seront publiés dans la collection.
« Les Mignardises du Salon des Poètes » :
Pour chacun des lauréats une édition de 60 (1er prix), 30 (2ème prix) et 20 (3ème prix) exemplaires de leur œuvre sera faite par l'association. La moitié des livres reviendra à chaque auteur, l'autre moitié sera la propriété du Salon des Poètes de Lyon.
Le concours de nouvelle permettra de nommer deux gagnants qui seront publiés dans la collection
« Les Mignardises du Salon de poètes de Lyon - Nouvelles»
Pour chacun des lauréats une édition de 60 (1er prix) et 30 (2ème prix) exemplaires de leur œuvre sera faite par l'association.
La moitié des livres reviendra à chaque auteur, l'autre moitié sera la propriété du Salon des Poètes de Lyon.
Aucun des poèmes ou des nouvelles présentés ne devra avoir été édité ou primé à d'autres concours, étudié au groupe d'étude ou lu lors de l'une des scènes ouvertes des dimanches du Salon des Poètes.
Ces cinq prix ne pourront être attribués deux années de suite aux mêmes poètes.
La remise officielle de ces prix se fera lors du deuxième dimanche du mois de Janvier 2008,
à l'occasion du rendez-vous mensuel de l'association.

Présentation :

L'envoi (en trois exemplaires) devra être formé
de 15 à 25 poèmes très courts et n'excédant pas 18 vers, pour le recueil de poésie, ou d'un ensemble compris entre 22 000 et 23500 caractères, espaces compris, pour le ou les nouvelles de l'envoi. Ils devront tous être dactylographiés sur pages individuelles (A5 ou A4 au choix), sur papier blanc ne comportant aucun dessin ou signe distinctif, et agrafés ou reliés.
Sur la première page devra figurer en haut et à droite la mention
« Concours des Mignardises du Salon des poètes 2008 - poésie ou nouvelle», suivie d'une courte devise ou N° à 5 chiffres.
Cette devise (ou numéro) sera reportée sur une enveloppe cachetée contenant les éléments d'identification du candidat, et une enveloppe timbrée à l'adresse du candidat pour l'envoi ultérieur du palmarès.

Frais d'inscription :

Les droits d'inscription et de secrétariat sont de : 10 € par catégorie (poésie ou nouvelle)
Chaque candidat peut concourir une seule fois dans chaque catégorie (poésie et nouvelle)
Le montant devra être réglé :
par chèque bancaire ou postal uniquement, libellé au nom du Salon des Poètes de Lyon.

Composition de l'envoi :

* les trois exemplaires reliés ou agrafés.
* l'enveloppe cachetée décrite ci-dessus
* le chèque pour une ou deux participations (10 ou 20 euros).
* l'enveloppe timbrée à l'adresse du candidat.
Pour éviter toute perte, le pli devra mentionner le nom et l'adresse de l'expéditeur et parvenir,
avant le 30 septembre 2007 (date de la poste faisant foi) au:

Salon des Poètes de Lyon
Concours « Les Mignardises du Salon des Poètes»
Place Antonin JUTARD 69003 Lyon.

Pour tout complément d'information s'adresser à Maguy BOULET, responsable des concours,
ou Maryse CORNET-CARAYOL, Présidente.

Si la qualité des envois n'est pas suffisante pour la bonne tenue de ce concours, le Salon des Poètes se réserve le droit de ne pas attribuer de prix cette année. Tous les envois non conformes et ne respectant pas l'anonymat seront éliminés.

2007

Les "Mignardises" sont des envolées poétiques aux limites de l'éphémère, à savourer avec ou sans modération...

Ce concours est réservé aux adhérents du Salon des Poètes de Lyon.

Voici notre deuxième année, avec quatre numéros, récompensant nos lauréats.

Le prix du livret est fixé à 5 Euros.

La remise des prix a eu lieu le samedi 11 novembre 2006 sur le bateau "La ville de Lyon", avec repas et promenade sur le Rhône.

Un florilège de photos...
et un magnifique texte, trés poétique, de Marie-France Moriaux.

Bienvenue à bord du bateau "Ville de Lyon" pour un déjeuner au fil de l'eau !
Les yeux et le coeur s'emplissent des saveurs poétiques de ce jour radieux...

D'ondoyantes caresses
En l'écume des vagues,
Saule pleureur déchoit.
La joie à fleur de vue,
Fourvière en plénitude
Sur l'heureuse colline

Sur le bateau, l'animation était générale...

Enchantement au fond de nos prunelles, l'onde s'illumine de larmes de pluie... Ô délices dans l'assiette, soyez plaisirs de bouche et d'esprit ! A la faveur de la rencontre, une femme, un homme que l'on fête... Une main qui se tend, que l'on serre. Un parfum qui vous suit. Quelques mots d'amitié...

Le bateau vogue sur la Saône. Du ciel gris se détache l'obscurité naissante où fuse une lumière soudaine, instant de tendresse couronnant ce jour. Au pont mouton, l'ocre automnale des feuillages mordorés s'offre à nos yeux. Voici les beaux quartiers de Vaise, les barres de la Duchère, les péniches amarrées...

Des auréoles de feuilles mortes s'éparpillent au cœur de l'Ile Barbe. Des vestiges moyenâgeux entourent le monastère. Le regard se feutre au creux des rives. La rousseur soyeuse des arbres cuivrés se reflète dans l'âme du passant...

Les rires joyeux fusionnent entre les êtres. Un tressautement infime sur les flots dansants et le bateau tangue... virée à tribord et c'est l'envers du décor : des tags qui s'affichent sur des murs bariolés d'argent, noir et rouge sang. Une tâche dans le paysage... cette voiture blanche désossée, ouverte à tous les vents.

Des myriades de gouttes d'eau flirtent sur les vitres. Le cri des mouettes nous fait sursauter. Fourvière paraît dans un rayonnement étrange. L'allégresse nous saisit. Ô le quai Rambaud à l'horizon ! Dans les courbures ensoleillées d'une baie vitrée, nous apercevons la terre... à nos pieds. La belle promenade est terminée !

Bienvenue à la poésie ! La remise des prix du Salon des Poètes de Lyon va commencer... et, « cerise sur le gâteau », ce bonheur renouvelé d'écouter les magnifiques textes des lauréats primés.

Marie France Moriaux

Embarquement pour une superbe journée de détente et de poésie...

Sur le bateau l'animation était générale...

La Présidente était en pleine forme et très décontractée...

L'ancien Président était lui trés concentré...

Regardez-là, elle est superbe...

Pierre allait bientôt nous quitter...

RV sur la place de Châtillon-sur-Chalaronne.

Il fait un temps superbe, et la visite guidée de la cité est un véritable enchantement...

                                                                                                                                          

Clic

ci-dessous

http://www.chatillon-sur-chalaronne.fr/

                                                                                                                                                                                                                                       

L'après-midi est consacré à la visite de l'Apothicairerie

et des Hospices de Belleville-sur-Saône.

Voir Compte Rendu Septembre 2006

Pierre LE PETIT GALAND

La Lettre du Salon des Poètes de Lyon

                                                                                                                                             

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VISITE GUIDEE DE L'HÔTEL-DIEU

http://www.ferraud.com/france/pro/pro.html

                                                                                                                                                                     

Les "Mignardises" sont des envolées poétiques aux limites de l'éphémère, à savourer avec ou sans modération...

Ce concours est réservé aux adhérents du Salon des Poètes de Lyon.

Voici notre deuxième année, avec quatre numéros, récompensant nos lauréats.

Le prix du livret est fixé à 5 Euros.

Poètes et Amis de la Poésie,
Venez nous rejoindre...

Le Salon des Poètes de Lyon est un lieu de rencontre d'amis et sympathisants, de tous âges qui ressentent le besoin d'exprimer par la poésie leurs émotions, leurs désirs, leurs joies ou leurs peines, leurs doutes ou leurs pensées,
leur enthousiasme en tout cas.

Vous aimez la poésie…vous écrivez :

Adressez-nous un de vos textes, même un tout petit poème.

Montrez-nous ce que vous écrivez, dites-nous vos attentes

en matière d’expression poétique.

Vous aimez la poésie…vous avez déjà publié un ou des ouvrages de poèmes :

Nous serons heureux de vous accueillir pour échanger, enrichir notre connaissance de la

poésie contemporaine et partager vos émotions de poète.

                                                                                                                     

C'est avec un immense plaisir que j'ai accepté de reprendre le blogue que Pierre LE PETIT GALAND avait créé pour Le Salon des Poètes de Lyon.

Le 25 juin, la fille de Pierre a souhaité ajouter au blogue, le poème si émouvant qu'elle avait lu au moment des obsèques, et que son père avait écrit, en février 2007, peu de temps avant qu'il ne nous quitte.
Poignant et bouleversant.

Pierre LE PETIT GALAND était un véritable artiste, dans tous les sens du terme.
Il est maintenant au ciel.
Paix à son âme.

Je ferai tout, avec votre aide, pour animer ce blogue de communication dans le même état d'esprit que son créateur.

A bientôt.

Claude MORDA

Le ciel m'est tombé sur la tête
Et j'en suis encore étourdi !
Vous m'en voyez abasourdi,
Là, je ne suis pas à la fête.

Au fond de moi je me répète
Que rien n'est perdu pour l'instant
J'ai de la peine cependant
Et je voudrais que tout s'arrête.

Qu'on veuille raser mon immeuble,
Les huissiers ou les contentieux,
Le monde appartient aux vicieux.
Pourquoi pleurer sur quelque meuble ?

Il faut garder la tête haute
Et ne point se laisser aller.
Vois les charognards s'emballer
Ce qu'il advient est de leur faute.


LE
PETIT
GALAND
(Février 2007)

Chaque année une sortie a lieu et, à cette occasion, un recueil des poèmes déclamés lors de cette sortie est édité...